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La méthode Kondo : Comment transformer sa maison… et sa vie, pièce par pièce

Une révolution douce dans l’univers du rangement

Le désordre n’est pas simplement une affaire d’esthétique. Il pèse sur notre mental, notre énergie, notre capacité à prendre des décisions. Dans un monde où l’accumulation est devenue la norme, la méthode Kondo, popularisée par la consultante japonaise Marie Kondo, propose un retour à l’essentiel. Mais au-delà de ses origines médiatiques, cette approche mérite qu’on l’explore en profondeur, non comme une simple lubie de lifestyle, mais comme une philosophie d’organisation fondée sur des principes concrets, efficaces, parfois même contre-intuitifs.

méthode kondoUne méthode radicale… mais bienveillante

Marie Kondo a bâti sa réputation autour d’un postulat simple : le rangement doit se faire une bonne fois pour toutes, par catégorie, et non au fil de l’eau ou selon les pièces. Ce qui distingue sa méthode, c’est qu’elle est moins centrée sur le comment ranger que sur le pourquoi on garde tel ou tel objet. Chaque possession est évaluée selon un critère émotionnel : Est-ce que cet objet me procure de la joie ?

Derrière cette question presque naïve se cache une approche psychologique puissante. Selon les chiffres de l’Insee, le logement moyen en France contient plus de 2 500 objets. Or, une partie importante de ces objets n’est ni utilisée ni même regardée. Cette accumulation génère du stress, de l’oubli, et parfois une perte de repères. La méthode Kondo propose de remettre de l’ordre, non pas dans les objets eux-mêmes, mais dans notre relation à eux.


Le tri par catégories : une logique novatrice

Contrairement aux méthodes classiques qui préconisent de ranger pièce par pièce (la cuisine un jour, la chambre un autre), Marie Kondo propose de suivre une séquence précise :

  1. Les vêtements

  2. Les livres

  3. Les papiers

  4. Les objets divers (komono)

  5. Les objets à valeur sentimentale

Ce classement n’est pas arbitraire. Il repose sur une logique de difficulté émotionnelle croissante. Trier un t-shirt est relativement facile. Se séparer d’une lettre de sa grand-mère ou d’un jouet d’enfance l’est beaucoup moins. En commençant par ce qui est plus neutre émotionnellement, on s’exerce à faire des choix, à affûter son jugement, pour être prêt, plus tard, à trier ce qui touche au cœur.


Le rôle fondamental de la gratitude dans la méthode

Un aspect souvent mal compris de la méthode Kondo est son ancrage spirituel. Inspirée du shintoïsme, elle incite à remercier les objets avant de s’en séparer. Cette dimension, loin d’être folklorique, a une fonction thérapeutique. Elle permet de rompre avec la culpabilité liée au gaspillage ou à l’abandon. Dire merci à une paire de chaussures usées, c’est reconnaître qu’elle nous a servi, qu’elle a eu sa place, et qu’il est temps de la laisser partir.

Cette étape symbolique agit comme un sas émotionnel. Elle facilite le détachement sans brutalité. Et pour beaucoup, elle marque une rupture durable avec la compulsion d’accumuler.


Un processus qui agit bien au-delà du rangement

L’expérience du tri, selon Marie Kondo, a un impact sur toutes les sphères de la vie. Beaucoup de ses adeptes témoignent de décisions majeures prises après avoir désencombré leur intérieur : changer de métier, revoir ses relations, partir en voyage, reprendre une activité artistique abandonnée.

Si cela peut paraître exagéré, des études en psychologie environnementale appuient cette idée. Un logement rangé est corrélé à une réduction du stress et à une meilleure qualité de sommeil. Une enquête de l’INSEE de 2021 sur les conditions de logement montre qu’un intérieur bien organisé est perçu comme plus reposant et apaisant par ses occupants.


Critiques et limites de la méthode

Aucune méthode n’est universelle. Celle de Marie Kondo suscite aussi des critiques. Certains la trouvent trop rigide, voire culpabilisante. D’autres pointent son inadaptabilité à certaines situations (familles nombreuses, enfants en bas âge, colocations, etc.). D’ailleurs, la propre évolution de Marie Kondo, qui a avoué en 2023 avoir assoupli ses principes depuis qu’elle est mère de trois enfants, montre que le cadre de la méthode peut évoluer.

On peut aussi souligner que l’obsession du minimalisme peut, dans certains cas, virer à l’ascétisme. Le but n’est pas de vivre dans une maison vide, mais dans une maison habitée par des objets qui ont du sens.


Ce que la science dit du désencombrement

Plusieurs publications académiques s’intéressent aujourd’hui au lien entre l’ordre domestique et la santé mentale. Une étude de Saxbe et Repetti (2009, Journal of Personality and Social Psychology) a démontré que les personnes vivant dans des environnements perçus comme en désordre ont des taux de cortisol (l’hormone du stress) plus élevés. À l’inverse, un intérieur rangé favorise un sentiment de contrôle et de bien-être.

Autre point notable : le processus de tri, lorsqu’il est mené en pleine conscience, peut être assimilé à une forme de méditation active. Il ralentit le rythme, recentre l’attention, et aide à clarifier les priorités.


Méthode Kondo et société de consommation : une approche critique

Adopter la méthode Kondo, c’est aussi s’interroger sur notre rapport à la consommation. Dans une société où l’économie repose en partie sur l’achat impulsif, apprendre à se contenter de ce qui nous est essentiel peut apparaître comme un acte presque subversif.

Ce recentrage sur l’essentiel peut aussi générer des économies non négligeables. Une étude de l’INSEE de 2023 révèle que 35 % des Français achètent régulièrement des objets qu’ils possèdent déjà, faute de les retrouver facilement chez eux. En désencombrant, on rationalise ses achats, on évite les doublons, et on se reconnecte à ses véritables besoins.


Comment appliquer concrètement la méthode Kondo chez soi ?

Voici une feuille de route pour appliquer la méthode pas à pas :

Étape 1 : Bloquer du temps

Le tri exige de la concentration. Prévoir une demi-journée à une journée complète pour chaque catégorie est un bon début.

Étape 2 : Sortir tous les objets d’une catégorie

Par exemple, pour les vêtements : tous les sortir, les étaler sur un lit ou au sol. Cela permet de prendre conscience de la quantité.

Étape 3 : Évaluer chaque objet un par un

Se poser la question : est-ce que cet objet me procure une véritable joie ? Pas une utilité froide, mais une joie sincère.

Étape 4 : Ranger par typologie, pas par lieu

Les chaussettes ensemble, les livres ensemble, peu importe où ils se trouvent dans la maison.

Étape 5 : Se séparer dans le respect

Donner, recycler, jeter selon les cas, mais toujours avec gratitude.


Et après ? L’art de maintenir l’ordre

L’un des grands avantages de la méthode Kondo est sa promesse de ne pas avoir à recommencer. Si le tri est fait en profondeur, le maintien de l’ordre devient simple, presque automatique. Il s’agit ensuite d’adopter une discipline douce : ranger immédiatement après usage, ne pas introduire de nouveaux objets sans conscience.


Une méthode à adapter, pas à suivre à la lettre

Au fond, la méthode Kondo est un guide, pas une doctrine. Elle donne des repères, une philosophie du rangement, mais chacun est libre d’en faire une lecture personnelle. Certains conserveront plus d’objets, d’autres se détacheront de presque tout. L’important est que le résultat final soit en cohérence avec ses besoins, ses goûts, son mode de vie.


Ranger pour mieux habiter sa vie

La méthode Kondo n’est pas une tendance de fond de placard. C’est une manière de redéfinir notre lien aux objets, à notre passé, et à notre espace de vie. En cela, elle dépasse largement le cadre du rangement. Elle nous apprend à choisir, à renoncer, à être présent.

Ranger devient alors un acte d’alignement. On ne range pas pour être plus productif ou pour impressionner. On range pour vivre mieux. Et cela, quelle que soit l’ampleur du désordre initial, reste toujours à portée de main.

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