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Comprendre, Agir, Nettoyer après Diogène
Vous êtes face à un logement devenu insalubre, Vous voulez aider une personne qui garde tout et ne jette rien ?

Nova Clean Diogène intervient partout en France pour remettre en état les lieux les plus dégradés, pour le nettoyage de syndrome de Diogène, d'appartement insalubre ou suite à l’accumulation extrême. Service humain, discret et professionnel, pour redonner vie aux lieux et soulager les proches.

Le nettoyage après syndrome de Diogène en Bourgogne-Franche-Comté : comprendre, accompagner et agir efficacement

Un trouble invisible, mais bien réel : le syndrome de Diogène

Le syndrome de Diogène est un trouble du comportement aux conséquences profondes, à la fois sur la santé des personnes concernées et sur leur environnement. Ce syndrome, souvent méconnu du grand public, se manifeste par une négligence extrême de l’hygiène corporelle et domestique, un retrait social, et dans de nombreux cas, une accumulation compulsive d’objets, de déchets et parfois même d’animaux.

Selon les données publiées par l’INSEE et les études cliniques en psychiatrie (source : Revue Neurologie et Psychiatrie du Cerveau, 2022), ce trouble touche principalement les personnes âgées vivant seules, bien qu’il puisse également concerner des individus plus jeunes isolés socialement ou psychologiquement.

La Bourgogne-Franche-Comté : un territoire touché par la précarité et l’isolement

La région Bourgogne-Franche-Comté, avec ses 8 départements — Côte-d'Or, Doubs, Jura, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Yonne, Territoire de Belfort — présente des profils démographiques hétérogènes. On y retrouve à la fois des zones urbaines dynamiques comme Dijon, Besançon ou Chalon-sur-Saône, et des zones rurales où l’isolement peut être plus marqué.

D’après les chiffres de l’INSEE en 2023, près de 19 % des habitants de la région ont plus de 65 ans, et un tiers des ménages sont composés d’une seule personne, un facteur de risque connu dans l’apparition du syndrome de Diogène.

Des logements devenus invivables : l’ampleur du phénomène

Lorsque le syndrome s’installe, le logement devient rapidement insalubre. L’encombrement rend les pièces impraticables, les déchets s’accumulent, les nuisances olfactives s’installent. Parfois, les voisins alertent les autorités à cause des odeurs ou d’infestations d’insectes. À ce stade, une intervention spécialisée est nécessaire pour assainir les lieux.

En Haute-Saône par exemple, des cas sont régulièrement signalés dans les secteurs ruraux où l’intervention des services sociaux est plus tardive. À l’inverse, à Besançon (Doubs), c’est souvent le personnel médical ou paramédical qui donne l’alerte lors de visites à domicile.

Comprendre les causes pour éviter les jugements

Il est essentiel de distinguer le syndrome de Diogène de la simple négligence ou du manque de volonté. Ce trouble est complexe, souvent lié à des traumatismes anciens, des pathologies mentales (dépression sévère, schizophrénie, troubles obsessionnels), ou encore à un isolement extrême.

Les proches, voisins ou aidants peuvent être démunis face à la situation. Dans les départements du Jura ou de la Nièvre, où les professionnels de santé sont parfois rares, la prise en charge est souvent retardée.

L’intervention après syndrome de Diogène : un protocole rigoureux

Intervenir dans un logement touché par le syndrome de Diogène en Bourgogne-Franche-Comté demande méthode, respect et humanité. Les étapes sont nombreuses et doivent être menées avec rigueur :

1. Évaluation des risques

Avant toute action, il est crucial d’évaluer l’ampleur des dégâts : niveau d’encombrement, présence de parasites, état des murs, risques sanitaires (moisissures, excréments, seringues, déchets médicaux…).

Les services d’hygiène des mairies ou les assistantes sociales des conseils départementaux (comme ceux de l’Yonne ou du Territoire de Belfort) peuvent intervenir à ce stade.

2. Désencombrement progressif

Le désencombrement ne consiste pas à vider rapidement le logement. Il s’agit d’un processus parfois douloureux pour l’occupant, qui doit être accompagné et respecté si son état le permet. Dans certains cas, un mandat judiciaire est nécessaire.

3. Tri et élimination des déchets

Les déchets sont triés selon leur nature : recyclables, déchets dangereux, équipements électroniques, etc. Dans les villes comme Dijon ou Montbéliard, des conventions existent entre les services sociaux et les déchetteries pour permettre l’évacuation de volumes importants.

4. Nettoyage, désinfection et désinsectisation

Les surfaces sont lavées, désinfectées, parfois décapées, et des traitements spécifiques sont appliqués pour éliminer les parasites (blattes, punaises de lit, puces, etc.). Des produits homologués, respectueux de l’environnement et de la santé humaine sont utilisés, conformément aux normes en vigueur (AFNOR, directives européennes).

5. Remise en état et sécurisation

Selon l’état du logement, des travaux peuvent être nécessaires : repeindre, refaire les sols, réparer la plomberie, ou remplacer les sanitaires. Dans des villes comme Chalon-sur-Saône ou Mâcon, certains bailleurs sociaux disposent de dispositifs d’urgence pour reloger temporairement les personnes concernées.

Témoignage d’une réalité souvent invisible

Dans les zones rurales de la Nièvre, certains cas restent longtemps invisibles. Une assistante de vie de Clamecy raconte que la situation d’un de ses patients n’a été découverte qu’après plusieurs mois d’absence de réponse. À l’intérieur du logement, une accumulation de vêtements, journaux, restes alimentaires et même des excréments humains témoignaient d’une grande détresse.

Ce n’est qu’après une hospitalisation que le nettoyage a pu être engagé, avec la collaboration du CCAS (Centre communal d’action sociale) et d’une entreprise spécialisée.

Les acteurs locaux face à ce défi

Plusieurs acteurs peuvent être sollicités en Bourgogne-Franche-Comté :

  • Les services sociaux des départements ;

  • Les services d’hygiène communaux ;

  • Les bailleurs sociaux ;

  • Les centres hospitaliers psychiatriques ;

  • Les associations d’aide à domicile ;

  • Les services de tutelle et curatelle ;

  • Les entreprises spécialisées dans le nettoyage extrême, qui agissent souvent dans l’urgence.

Les départements comme la Saône-et-Loire ou le Jura ont mis en place des cellules d’alerte sociale pour repérer plus rapidement les cas à risque.

Pourquoi le nettoyage seul ne suffit pas

Le nettoyage, aussi complet soit-il, ne règle pas le problème de fond. Sans accompagnement psychologique, la personne peut rapidement retomber dans les mêmes habitudes. C’est pourquoi une coordination entre professionnels de santé, travailleurs sociaux et proches est indispensable.

Dans le Doubs, un programme expérimental d’accompagnement post-nettoyage a été lancé en 2024 en lien avec l’Agence Régionale de Santé et la CPAM. Les premiers résultats montrent une amélioration significative du maintien à domicile et une réduction des rechutes.

Diogène et dignité : le regard sur l’autre à changer

Le regard social porté sur les personnes atteintes du syndrome de Diogène reste souvent stigmatisant. Pourtant, il s’agit d’un trouble pathologique qui appelle à la compréhension et non au jugement.

Les campagnes d’information régionales, notamment à Sens, Autun ou Dole, visent à sensibiliser la population sur cette problématique. Car derrière chaque situation, il y a une histoire personnelle, souvent marquée par la souffrance, la solitude ou des traumatismes passés.

Un enjeu de santé publique régional

Le nettoyage après Diogène en Bourgogne-Franche-Comté est un enjeu de santé publique, mais aussi d’humanité. Il engage la collectivité entière : voisins, familles, professionnels, collectivités. Il ne s’agit pas seulement de remettre un logement propre, mais de redonner une dignité à la personne, de restaurer un lien avec la société, et parfois même d’éviter des hospitalisations lourdes ou des placements en établissement.


Exemples concrets dans les départements de Bourgogne-Franche-Comté

Côte-d’Or : une intervention d’urgence à Dijon dans un appartement en centre-ville

À Dijon, quartier Maladière, un locataire de 76 ans vivant seul depuis 15 ans avait progressivement cessé toute activité extérieure. Ce sont les voisins, incommodés par des odeurs persistantes, qui ont alerté le syndic. La police municipale, accompagnée des services sociaux, a découvert un logement totalement encombré : cartons, bouteilles vides, restes alimentaires moisis et déchets recouvrant la totalité du sol.

L’intervention a nécessité trois jours de désencombrement, la mobilisation d’une équipe de 5 personnes, un camion de 20 m³, ainsi qu’une désinfection complète. Une association de quartier a pris le relais pour aider à la réhabilitation sociale de l’habitant.


Jura : un pavillon isolé à Poligny laissé à l’abandon

Un cas plus complexe a été signalé par un médecin généraliste à Poligny. La personne âgée, suivie pour un diabète avancé, vivait dans une maison individuelle totalement envahie par des piles de journaux, des bouteilles d’urine, et une infestation avancée de rats.

Ici, le conseil départemental du Jura a mis en œuvre un plan d’intervention coordonné : expertise du logement, saisie judiciaire pour mise sous protection, nettoyage extrême par une entreprise certifiée, et enfin relogement temporaire via le réseau SOLIHA.


Yonne : une famille découvre l’état du logement après un décès à Auxerre

Dans un appartement du centre d’Auxerre, une famille a découvert à la mort d’un proche que celui-ci vivait dans des conditions de Diogène depuis des années. Le plancher était rongé par l’urine, les murs couverts de moisissures, et des insectes sortaient des gaines électriques.

L’intervention a été déclenchée rapidement pour éviter tout risque sanitaire dans l’immeuble. Le syndic de copropriété, le CCAS et une entreprise spécialisée ont travaillé ensemble. Des travaux de réhabilitation complets ont été nécessaires après désinfection.


Territoire de Belfort : intervention suite à un signalement d’un aidant à Delle

À Delle, une auxiliaire de vie découvre qu’un patient vit reclus dans une chambre insalubre au sein d’un logement HLM. La pièce était remplie de détritus, les toilettes inutilisables, et des mouches proliféraient dans la cuisine.

Grâce à une alerte au CLIC (Centre local d'information et de coordination), une équipe médico-sociale du département est intervenue. L’habitat a pu être réorganisé et une curatelle renforcée mise en place.


Cartographie des acteurs locaux impliqués dans les interventions Diogène

Le nettoyage post-Diogène en Bourgogne-Franche-Comté repose sur une chaîne d’acteurs publics, privés et associatifs. Voici une cartographie départementale indicative :

Acteurs institutionnels communs à toute la région :

  • Départements (services d’action sociale)

  • CCAS et CIAS

  • CLIC

  • Agences Régionales de Santé

  • Maisons de santé pluridisciplinaires

  • Juges des tutelles (dans les cas graves ou urgents)


Par département :

Côte-d'Or

  • Ville de Dijon – Service d’hygiène

  • UDAF 21 pour la tutelle

  • SOLIHA Bourgogne pour les relogements

Doubs

  • Ville de Besançon – Direction santé publique

  • Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)

  • ASTUCE Santé pour le lien hôpital-domicile

Jura

  • Conseil départemental – Cellule d’urgence sociale

  • Réseau ADMR 39

  • Médecins libéraux et pharmaciens ruraux

Saône-et-Loire

  • Chalon Agglomération – Service Habitat

  • Point Info Seniors

  • Association Interm’aide

Yonne

  • Conseil départemental 89 – Cellule médico-sociale

  • Maison de santé d’Avallon

  • Réseau associatif Solidarité 89

Nièvre

  • MSA Bourgogne

  • Service social de proximité de Nevers

  • Gérontopôle Bourgogne-Franche-Comté

Haute-Saône

  • UTAS (Unité territoriale d’action sociale)

  • Équipes mobiles psychiatriques de Vesoul

  • Coordination avec la gendarmerie rurale

Territoire de Belfort

  • CHBM (Centre Hospitalier Belfort-Montbéliard)

  • Service Habitat de la Ville de Belfort

  • UDAF 90


Tarifs constatés pour les interventions après syndrome de Diogène en Bourgogne-Franche-Comté

Les tarifs varient selon :

  • Le niveau de gravité (léger, modéré, sévère)

  • La superficie du logement

  • L’accessibilité des lieux (escalier, absence d’ascenseur, logement rural isolé)

  • La nécessité de désinfection, dératisation, débarras, etc.

Voici une grille indicative constatée dans la région :

Type d’interventionTarif moyen constatéDétail
Désencombrement léger (studio ou F1) 400 à 800 € 1 journée, peu de déchets nocifs
Nettoyage modéré avec désinfection (F2/F3) 800 à 1 800 € Intervention 2 à 3 jours
Nettoyage extrême + dératisation/désinsectisation 1 500 à 4 000 € Pour logements très encombrés ou insalubres
Intervention complète + remise en état 4 000 à 10 000 € Cas très graves avec travaux (peinture, sols, sanitaires)
Frais annexes (camion, benne, désodorisant spécial) 300 à 1 000 € selon le volume évacué Facturés en plus du tarif d’intervention

Ces tarifs incluent généralement la main d’œuvre, les produits homologués, les protections, l’enlèvement et l’élimination des déchets en déchetterie.

À noter que certains départements prennent en charge partiellement ces coûts via le Fonds de Solidarité Logement (FSL) ou des aides sociales, sur dossier.


Vers une coordination durable et humaine en Bourgogne-Franche-Comté

Le nettoyage après syndrome de Diogène dépasse le simple cadre d’une prestation de ménage. C’est un acte sanitaire, social et souvent de sauvetage. Il révèle la nécessité d’une réponse territorialisée dans les 8 départements de Bourgogne-Franche-Comté, où chaque acteur — du médecin de campagne au juge, du travailleur social à l’entreprise spécialisée — joue un rôle fondamental.

Il s’agit d’un enjeu collectif de dignité humaine. Ce travail de fond est long, coûteux parfois, mais profondément nécessaire. Car redonner un logement propre, c’est redonner un point d’ancrage dans une vie parfois perdue.


Que retenir du nettoyage après syndrome de Diogène en Bourgogne-Franche-Comté ?

  • Il s'agit d'une intervention spécialisée et encadrée, nécessitant expertise et humanité.

  • Tous les départements sont concernés, de l’Yonne au Territoire de Belfort, des campagnes de la Nièvre aux centres urbains comme Dijon ou Besançon.

  • Le travail en réseau est fondamental : sociaux, médicaux, associatifs, logistiques.

  • Le nettoyage est une étape dans un processus global d’accompagnement.

  • Le regard social doit évoluer vers plus de compréhension et de bienveillance.

  • Dernière mise à jour le .

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