À vous, tutelles, mandataires judiciaires, assistantes sociales, éducateurs spécialisés : vous n’êtes pas seuls face au syndrome de Diogène

Vous êtes parfois la dernière ligne humaine avant l’abandon social

Vous qui êtes tutelle, mandataire judiciaire, assistant(e) social(e) ou éducateur(trice) spécialisé(e), vous avez probablement été confronté(e) un jour à une situation qui vous a bouleversé(e). Vous entrez dans un logement et découvrez un désordre tel que les mots manquent : odeur prenante, montagnes d’objets ou de détritus, aliments en décomposition, traces d’excréments humains ou animaux. Il ne s’agit pas d’un cas isolé, ni d’un simple manque de propreté.

Ce que vous voyez, c’est le résultat silencieux du syndrome de Diogène.

Et vous n’avez pas été formé(e) pour ça. Mais vous êtes là. Et c’est déjà énorme.

Comprendre avant d’agir : qu’est-ce que le syndrome de Diogène ?

Ce syndrome, souvent tabou, touche des personnes isolées, âgées ou non, parfois sous protection juridique. Il se manifeste par un refus de soins, une négligence extrême de l’hygiène personnelle et domestique, une accumulation compulsive d’objets, le refus d’aide extérieure, voire un repli total sur soi-même.

Ce n’est pas une volonté. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas une question de propreté. C’est une détresse psychologique profonde, souvent liée à des traumatismes, des troubles mentaux ou une rupture brutale du lien social.

Pourquoi c’est souvent à vous d’agir

Vous êtes parfois la seule personne en lien avec l’usager. Vous êtes celle ou celui qui voit les premiers signes : des documents non ouverts, une odeur persistante, un comportement évitant. Vous êtes parfois le premier à passer la porte. Le premier à alerter. Et souvent, celui qui doit trouver une solution.

Mais une solution juste, humaine, adaptée. Parce que le nettoyage ne suffit pas. Parce qu’il faut préserver la dignité. Et parce qu’on ne peut pas faire n’importe quoi, ni avec n’importe qui.

Les étapes pour accompagner une personne vivant en situation Diogène

1. Observer sans juger

La situation peut être choquante, c’est normal. Mais ce n’est pas à vous de diagnostiquer. Ce qui compte, c’est de rester factuel, de repérer les signes de danger sanitaire, de mal-être ou de rupture sociale. Vous avez le droit d’être ému(e), mais votre posture professionnelle est essentielle.

2. Ne pas précipiter le nettoyage

Dans certains cas, le ménage semble urgent. Mais une intervention brutale peut être vécue comme une violence extrême par la personne concernée. Il faut préparer l’intervention en douceur, l’expliquer, obtenir un accord si possible, ou agir dans un cadre légal clair (péril sanitaire, mise sous tutelle, etc.).

3. Mobiliser les aides et les bonnes personnes

• Service d’hygiène de la mairie

• Protection civile ou service d’urgence sanitaire

• Médecins, psychiatres, infirmiers

• Entreprises spécialisées en nettoyage extrême

• Services sociaux et réseaux d’accompagnement

Vous n’êtes pas obligé(e) de porter cela seul(e). Constituer un réseau d’acteurs est la clé.

Le rôle fondamental de l’après

Une fois le logement nettoyé, tout recommence si rien ne change. Il est donc crucial de prévoir un suivi régulier, une écoute continue, des visites, un travail de fond. Cela peut être long, mais cela peut aussi éviter une rechute.

Votre rôle ici est vital : installer de nouveaux repères, travailler sur la confiance, valoriser les efforts, proposer des outils simples de réorganisation (pictogrammes, planning, mobilier adapté).

Le nettoyage Diogène, ce n’est pas juste du ménage

Un nettoyage dans ce type de contexte demande une approche différente :

• Tenue de protection complète

• Tri des déchets et désinfection biohazard

• Travail en conditions psychologiques complexes

• Respect total de l’intimité

• Équipe formée à la communication non violente et aux enjeux humains

Les entreprises généralistes ne sont pas toujours adaptées. Il faut des professionnels qui comprennent la dimension sociale et sanitaire de ce type d’intervention.

Nova Clean : à vos côtés, pas à votre place

Chez Nova Clean, nous ne venons pas pour « faire propre ». Nous venons soutenir votre action. Notre mission est d’intervenir efficacement, dans les règles, avec humanité, pour permettre un redémarrage. Nous travaillons main dans la main avec les services de tutelle, les mandataires, les assistantes sociales et les structures médico-sociales.

Nous savons que chaque situation est unique, que chaque personne mérite le respect, et que votre travail va bien au-delà du cadre administratif.

Aides et financements possibles

Souvent, la question du coût bloque une intervention nécessaire. Voici quelques pistes à explorer :

• Aide des conseils départementaux

• Financement possible via l’APA, la PCH ou le FSL

• Appuis ponctuels des mutuelles, caisses de retraite, MSA

• Subventions exceptionnelles en cas de péril sanitaire

Nous pouvons vous accompagner pour documenter les situations, établir des devis clairs, vous aider à motiver les demandes d’aides.

Pourquoi continuer à vous battre ?

Parce qu’il suffit parfois d’une personne, vous, pour faire la différence. Parce qu’une intervention bien menée peut changer une vie, ou sauver une dignité. Parce que vous êtes souvent la dernière voix bienveillante dans un parcours chaotique.

Et parce que vous n’êtes pas seul(e).

Parlons-nous

Chez Nova Clean, nous répondons aux situations complexes. Nous pouvons vous conseiller, vous orienter, intervenir avec discrétion, rapidité, et surtout respect. Sans jugement. Avec méthode. Et avec la conviction que derrière chaque montagne de déchets, il y a une personne.

Contactez-nous si vous en ressentez le besoin. Même pour poser une simple question. C’est déjà le début d’une solution.

Parlez à un conseiller au 09 80 40 58 72